We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Les mots, l'​é​lan et la chance

by Marie Onile

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      $8.99 CAD  or more

     

  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Autographié et envoyé par la poste.

    Includes unlimited streaming of Les mots, l'élan et la chance via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 3 days

      $15 CAD or more 

     

1.
Comme l’arbre Devant le vent sauvage Perd ses vieux feuillages On change avec le temps Comme un tableau Qu’on découvre peu à peu Sous un ciel différent On se surprend Est-ce qu’on se connaît au présent Ou on se trompe de temps? Comme l’eau Qui coule entre les pierres Et ne ralentit guère On ne va pas tranquillement Comme tous ceux Qui ont un regard sur soi Et veulent être plus droits On est exigeant Est-ce qu’on se connaît au présent Ou on se trompe de temps? Est-ce qu’on se connaît au présent Ou on se trompe de temps? Est-ce qu’on se connaît au présent Ou on se trompe de temps? Est-ce qu’on se connaît au présent Ou on se trompe de temps? Est-ce qu’on se connaît au présent Ou on se trompe de temps?
2.
Ton lit te met dans de beaux draps Et il tient à toi Le jour ne sait pas par où commencer Pour te réveiller Et la lune elle, elle sait te parler Un jour de moins au calendrier Ton lit te met dans de beaux draps Et toi tu restes là Il est si confortable Il est si chaleureux Il est ton château de sable Tu y es malheureux Donner au soleil un café Le retenir d’aller se coucher Ne plus le suivre jusqu’au lit Et la lune elle, elle sait te parler Un jour de moins au calendrier Ton lit te met dans de beaux draps Et toi tu restes là Et toi tu restes las Donner à la lune un café L’inciter à rester Ne plus la suivre au levé
3.
Avoir le monde à portée des yeux Pas à portée des mains L’impression d’obtenir ce qu’on veut D’un regard distrait Pris dans un rêve où tout est merveilleux Mais pas dans les faits Être l’ombre immobile Devant la clarté mobile À part prendre la solitude Pour une amie fidèle Se faire croire qu’on est près des autres Qu’on se connaît Et vendre sa vie comme étant la plus belle Et vivre en retrait Je suis l’ombre immobile Devant la clarté mobile Je suis l’ombre immobile Devant la clarté mobile Allez viens t’étendre Laisse tes larmes couvrir le divan On parle plus facilement Lorsqu’on est allongé Allez viens t’étendre Laisse tes larmes couvrir le divan On parle plus facilement Lorsqu’on est allongé À part prendre la solitude Pour une amie fidèle Se faire croire qu’on est près des autres Qu’on se connaît Et vendre sa vie comme étant la plus belle Et vivre en retrait Je suis l’ombre immobile Devant la clarté mobile
4.
Quand elle a vu mes cheveux ouragans Comme une excuse contre le temps Elle a souri devant ma vie impatiente En quête d’un ancien repère Elle m’a dit Je me sens seule et je me vois disparaître Je veux sortir par la fenêtre C’est ce qu’elle m’a dit Pendant que j’appréciais sa calme présence Et qu’elle déterrait mon essence Elle m’a dit Je me sens seule et je me vois disparaître Je veux sortir par la fenêtre Les jours passent à ton âge Les jours pèsent à mon âge Ils empilent tes longues absences Les murs s’écaillent Comme ma peau Et les failles Laissent passer l’eau Qui me dissout Les jours passent à ton âge Les jours pèsent à mon âge Les jours passent à ton âge Les jours pèsent à mon âge
5.
Ton empreinte dans ce monde est profonde Ton empreinte dans ma vie Ce sont elles Elles me transcendent Depuis le jour où j’ai échangé tes cendres Contre leurs vies On ne t’oublie pas une seconde J’ai avec moi les deux merveilles du monde Et je les aime comme si elles étaient miennes Elles sont miennes Tu vieillis si bien en elles Tu vieillis si bien en elles Tu vieillis si bien en elles Tu vieillis si bien en elles Elles me transcendent Depuis le jour où j’ai échangé tes cendres Contre leurs vies Tu vieillis si bien en elles Tu vieillis si bien en elles Tu vieillis si bien en elles Tu vieillis si bien en elles
6.
L'effroi 02:53
J’avais tellement froid que l’eau qui coulait sur moi refroidissait J’étais tellement sombre que même le matin ne se levait pas Je songeais tellement que les mots, entre eux, se chicanaient J’avais tellement peur que l’effroi en personne S’est courbé devant moi Il s’est courbé devant moi La ligne est mince entre le fait d’être sensible et l’état fragile Quand je suis comme ça, tu me pinces J’avais tellement froid que l’eau qui coulait sur moi refroidissait J’étais tellement sombre que même le matin ne se levait pas Je songeais tellement que les mots, entre eux, se chicanaient J’avais tellement peur que l’effroi en personne S’est courbé devant moi Il s’est courbé devant moi La ligne est mince entre le fait d’être sensible et l’état fragile Quand je suis comme ça, tu me pinces Je songeais tellement que les mots entre eux, se chicanaient J’avais tellement peur que l’effroi en personne S’est courbé devant moi Il s’est courbé devant moi La ligne est mince entre le fait d’être sensible et l’état fragile Quand je suis comme ça, tu me pinces Et je reviens à moi
7.
Les noeuds 03:04
Tu voulais me changer les idées Coudre des fils dans ma tête Pour les tirer vers toi Tu ne penses pas à mon bien pour être honnête T’es maladroit Par peur de me voir disparaître Tu m’avais dit que tu ne viendrais pas me voir Est-ce pour me tirer les bras Ou bien baisses-tu les tiens déjà? J’effile les nœuds de ma tête Veux-tu effiler ensemble Ceux de la vie aussi? Ceux de la vie aussi? Mais quand la peur grandit Elle change ton énergie On se tire les cheveux Alors je tends à disparaître
8.
Un de ses mots fraie son chemin Et se demande s’il a sa place Entre nos mains Un de ses mots soutient mille images C’est subtil et sans foi, mais c’est là En ajustant le cadrage J’aime qu’on se parle autrement Dans ce que l’on fait Dans ce que l’on fait Quand mes yeux regardent les siens Je comprends d’où je viens Je comprends d’où je viens Un de ses mots s’en va jusqu’à moi S’il est seul contre tout ce qu’il me laisse Vaut bien moins que le reste Vaut bien moins que le reste J’aime qu’on se parle autrement Dans ce que l’on fait Dans ce que l’on fait Quand mes yeux regardent les siens Je comprends d’où je viens Je comprends d’où je viens J’aime qu’on se parle autrement Dans ce que l’on fait Dans ce que l’on fait Quand mes yeux regardent les siens Je comprends d’où je viens Je comprends d’où je viens
9.
Quand la pluie des arbres repartira au vent Quand son cœur sera plus grand Et qu’il saura en faire l’usage Quand il pourra, il reviendra me voir Et s’il ne peut pas encore J’n’y laisserai pas mon cœur une autre fois Je veux laisser le temps me prendre Au lieu de le perdre dans tes bras Quand la pluie des arbres repartira au vent Quand son cœur sera plus grand Et qu’il saura en faire l’usage Quand il pourra, il reviendra me voir Et s’il ne peut pas encore J’n’y laisserai pas mon corps une autre fois Je veux laisser le temps me prendre Au lieu de le perdre dans tes bras Quand il pourra, il reviendra à moi Et s’il ne peut pas encore Je n’resterai pas dans une histoire Qui ne m’appartient pas
10.
Ses yeux absorbent le ciel d’étoiles En le regardant, elle est grain de sable Et si ses yeux se retirent d’un livre Elle s’arrache à un rêve qu’elle aurait voulu suivre Des fois, on la voit être dans sa tête Comme j’aimerais qu’elle me laisse la connaître Des fois, on la voit de sa fenêtre Elle l’ouvrira peut-être Elle l’ouvrira peut-être Et quand vient le temps de dire Elle détourne son regard à ses pieds Et si on ne l’écoute dire Elle détourne ses pieds et repart Telle une étoile filante qu’on aurait manquée Telle une étoile filante Elle voudrait bien l’éloquence Et les mots et l’élan et la chance Mais elle se sent moins vulnérable Quand elle est grain de sable Des fois, on la voit être dans sa tête Comme j’aimerais qu’elle me laisse la connaître Des fois on la voit être dans sa tête Elle sortira peut-être Si j’ouvre ma fenêtre

credits

released May 19, 2023

Paroles et musique : Marie Onile
Excepté L’effroi : Marie Onile et Vincent Appelby
Voix, pianos et claviers : Marie Onile
Guitares et basse : Vincent Appelby
Batterie et percussions : Charles Blondeau
Excepté Les noeuds & L’effroi : Volodia Schneider
Réalisation : Vincent Appelby
Excepté La pluie des arbres : Vincent Appelby & Timothy Lanham
Prise de son : Philippe Massabki & Vincent Appelby
Mixage et matriçage : Philippe Massabki

Photo: Constance Carpanèse
Assistant: Thibault Carron
Set design : Bien beau
Mise en beauté: Arielle Chartrand
Graphisme: Léonie Clermont
Maison de disques et éditions: Quartier Général
Relations de presse: Larissa Souline
Promotion radio: Taxi Promo

license

all rights reserved

tags

about

Marie Onile Montreal, Québec

French Singer - Songwriter

contact / help

Contact Marie Onile

Streaming and
Download help

Shipping and returns

Report this album or account

If you like Marie Onile, you may also like: