1. |
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Comme l’arbre
Devant le vent sauvage
Perd ses vieux feuillages
On change avec le temps
Comme un tableau
Qu’on découvre peu à peu
Sous un ciel différent
On se surprend
Est-ce qu’on se connaît au présent
Ou on se trompe de temps?
Comme l’eau
Qui coule entre les pierres
Et ne ralentit guère
On ne va pas tranquillement
Comme tous ceux
Qui ont un regard sur soi
Et veulent être plus droits
On est exigeant
Est-ce qu’on se connaît au présent
Ou on se trompe de temps?
Est-ce qu’on se connaît au présent
Ou on se trompe de temps?
Est-ce qu’on se connaît au présent
Ou on se trompe de temps?
Est-ce qu’on se connaît au présent
Ou on se trompe de temps?
Est-ce qu’on se connaît au présent
Ou on se trompe de temps?
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2. |
Café la lune
02:51
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Ton lit te met dans de beaux draps
Et il tient à toi
Le jour ne sait pas par où commencer
Pour te réveiller
Et la lune elle, elle sait te parler
Un jour de moins au calendrier
Ton lit te met dans de beaux draps
Et toi tu restes là
Il est si confortable
Il est si chaleureux
Il est ton château de sable
Tu y es malheureux
Donner au soleil un café
Le retenir d’aller se coucher
Ne plus le suivre jusqu’au lit
Et la lune elle, elle sait te parler
Un jour de moins au calendrier
Ton lit te met dans de beaux draps
Et toi tu restes là
Et toi tu restes las
Donner à la lune un café
L’inciter à rester
Ne plus la suivre au levé
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3. |
Clarté mobile
04:07
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Avoir le monde à portée des yeux
Pas à portée des mains
L’impression d’obtenir ce qu’on veut
D’un regard distrait
Pris dans un rêve où tout est merveilleux
Mais pas dans les faits
Être l’ombre immobile
Devant la clarté mobile
À part prendre la solitude
Pour une amie fidèle
Se faire croire qu’on est près des autres
Qu’on se connaît
Et vendre sa vie comme étant la plus belle
Et vivre en retrait
Je suis l’ombre immobile
Devant la clarté mobile
Je suis l’ombre immobile
Devant la clarté mobile
Allez viens t’étendre
Laisse tes larmes couvrir le divan
On parle plus facilement
Lorsqu’on est allongé
Allez viens t’étendre
Laisse tes larmes couvrir le divan
On parle plus facilement
Lorsqu’on est allongé
À part prendre la solitude
Pour une amie fidèle
Se faire croire qu’on est près des autres
Qu’on se connaît
Et vendre sa vie comme étant la plus belle
Et vivre en retrait
Je suis l’ombre immobile
Devant la clarté mobile
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4. |
Sortir par la fenêtre
04:17
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Quand elle a vu mes cheveux ouragans
Comme une excuse contre le temps
Elle a souri devant ma vie impatiente
En quête d’un ancien repère
Elle m’a dit
Je me sens seule et je me vois disparaître
Je veux sortir par la fenêtre
C’est ce qu’elle m’a dit
Pendant que j’appréciais sa calme présence
Et qu’elle déterrait mon essence
Elle m’a dit
Je me sens seule et je me vois disparaître
Je veux sortir par la fenêtre
Les jours passent à ton âge
Les jours pèsent à mon âge
Ils empilent tes longues absences
Les murs s’écaillent
Comme ma peau
Et les failles
Laissent passer l’eau
Qui me dissout
Les jours passent à ton âge
Les jours pèsent à mon âge
Les jours passent à ton âge
Les jours pèsent à mon âge
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5. |
Elles sont miennes
03:13
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Ton empreinte dans ce monde est profonde
Ton empreinte dans ma vie
Ce sont elles
Elles me transcendent
Depuis le jour où j’ai échangé tes cendres
Contre leurs vies
On ne t’oublie pas une seconde
J’ai avec moi les deux merveilles du monde
Et je les aime comme si elles étaient miennes
Elles sont miennes
Tu vieillis si bien en elles
Tu vieillis si bien en elles
Tu vieillis si bien en elles
Tu vieillis si bien en elles
Elles me transcendent
Depuis le jour où j’ai échangé tes cendres
Contre leurs vies
Tu vieillis si bien en elles
Tu vieillis si bien en elles
Tu vieillis si bien en elles
Tu vieillis si bien en elles
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6. |
L'effroi
02:53
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J’avais tellement froid que l’eau qui coulait sur moi refroidissait
J’étais tellement sombre que même le matin ne se levait pas
Je songeais tellement que les mots, entre eux, se chicanaient
J’avais tellement peur que l’effroi en personne
S’est courbé devant moi
Il s’est courbé devant moi
La ligne est mince entre le fait d’être sensible et l’état fragile
Quand je suis comme ça, tu me pinces
J’avais tellement froid que l’eau qui coulait sur moi refroidissait
J’étais tellement sombre que même le matin ne se levait pas
Je songeais tellement que les mots, entre eux, se chicanaient
J’avais tellement peur que l’effroi en personne
S’est courbé devant moi
Il s’est courbé devant moi
La ligne est mince entre le fait d’être sensible et l’état fragile
Quand je suis comme ça, tu me pinces
Je songeais tellement que les mots entre eux, se chicanaient
J’avais tellement peur que l’effroi en personne
S’est courbé devant moi
Il s’est courbé devant moi
La ligne est mince entre le fait d’être sensible et l’état fragile
Quand je suis comme ça, tu me pinces
Et je reviens à moi
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7. |
Les noeuds
03:04
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Tu voulais me changer les idées
Coudre des fils dans ma tête
Pour les tirer vers toi
Tu ne penses pas à mon bien pour être honnête
T’es maladroit
Par peur de me voir disparaître
Tu m’avais dit que tu ne viendrais pas me voir
Est-ce pour me tirer les bras
Ou bien baisses-tu les tiens déjà?
J’effile les nœuds de ma tête
Veux-tu effiler ensemble
Ceux de la vie aussi?
Ceux de la vie aussi?
Mais quand la peur grandit
Elle change ton énergie
On se tire les cheveux
Alors je tends à disparaître
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8. |
Autrement dit
03:57
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Un de ses mots fraie son chemin
Et se demande s’il a sa place
Entre nos mains
Un de ses mots soutient mille images
C’est subtil et sans foi, mais c’est là
En ajustant le cadrage
J’aime qu’on se parle autrement
Dans ce que l’on fait
Dans ce que l’on fait
Quand mes yeux regardent les siens
Je comprends d’où je viens
Je comprends d’où je viens
Un de ses mots s’en va jusqu’à moi
S’il est seul contre tout ce qu’il me laisse
Vaut bien moins que le reste
Vaut bien moins que le reste
J’aime qu’on se parle autrement
Dans ce que l’on fait
Dans ce que l’on fait
Quand mes yeux regardent les siens
Je comprends d’où je viens
Je comprends d’où je viens
J’aime qu’on se parle autrement
Dans ce que l’on fait
Dans ce que l’on fait
Quand mes yeux regardent les siens
Je comprends d’où je viens
Je comprends d’où je viens
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9. |
La pluie des arbres
03:46
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Quand la pluie des arbres repartira au vent
Quand son cœur sera plus grand
Et qu’il saura en faire l’usage
Quand il pourra, il reviendra me voir
Et s’il ne peut pas encore
J’n’y laisserai pas mon cœur une autre fois
Je veux laisser le temps me prendre
Au lieu de le perdre dans tes bras
Quand la pluie des arbres repartira au vent
Quand son cœur sera plus grand
Et qu’il saura en faire l’usage
Quand il pourra, il reviendra me voir
Et s’il ne peut pas encore
J’n’y laisserai pas mon corps une autre fois
Je veux laisser le temps me prendre
Au lieu de le perdre dans tes bras
Quand il pourra, il reviendra à moi
Et s’il ne peut pas encore
Je n’resterai pas dans une histoire
Qui ne m’appartient pas
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10. |
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Ses yeux absorbent le ciel d’étoiles
En le regardant, elle est grain de sable
Et si ses yeux se retirent d’un livre
Elle s’arrache à un rêve qu’elle aurait voulu suivre
Des fois, on la voit être dans sa tête
Comme j’aimerais qu’elle me laisse la connaître
Des fois, on la voit de sa fenêtre
Elle l’ouvrira peut-être
Elle l’ouvrira peut-être
Et quand vient le temps de dire
Elle détourne son regard à ses pieds
Et si on ne l’écoute dire
Elle détourne ses pieds et repart
Telle une étoile filante qu’on aurait manquée
Telle une étoile filante
Elle voudrait bien l’éloquence
Et les mots et l’élan et la chance
Mais elle se sent moins vulnérable
Quand elle est grain de sable
Des fois, on la voit être dans sa tête
Comme j’aimerais qu’elle me laisse la connaître
Des fois on la voit être dans sa tête
Elle sortira peut-être
Si j’ouvre ma fenêtre
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